Des Nouvelles D'Eve par http://fr.ulule.com/eve-autun/news/




L'histoire d'une disparition...

C’est en 1766, après près de 6 siècles passés sur le linteau latéral de la cathédrale, que la belle se voit remplacée par un décor de boiseries, plus en accord avec les goûts de l’époque. Dès lors, les anciens éléments du linteau, enlevés sur ordre du Chapitre Cathédrale, sont utilisés par les entrepreneurs comme moellons ! C’est ainsi qu’Eve disparaîtra aux yeux et à la mémoire de tous pendant un siècle
Après avoir été extraite d’un mur de refend, Eve est achetée au propriétaire par l’architecte Roidot-Houdaille et  fut très rapidement admirée par les spécialistes du monde roman : une reproduction du relief avait été publiée par l’historien de l’art  André Michel, dans le tome I, de son Histoire de l’Art, paru en 1905.

 

Mais c’est à la mort de l’architecte que les « prétendants » se bousculent ! En 1910,  l’abbé Terret l’achète aux héritiers de l’architecte endettés, mais, très peu de temps après la transaction, le musée du  Louvre fait savoir aux héritiers son intention d’acheter le relief, à un prix bien plus intéressant ! Par tous les moyens ces derniers  tentent de faire annuler la vente, jusqu’à un procès dont le jugement rendu le 24 mai 1911 fut favorable à l’abbé Terret, qui avait cédé, sous réserve d’usufruit,  le bas-relief à la Société Eduenne. On pourrait alors penser que l’histoire se termine là, mais Eve était devenue célèbre ! Et en 1923, le collectionneur américain Raymond Pitcairn proposa à l’abbé, qui resta inflexible, pas moins de 300 000 francs en échange de la belle… La sculpture resta à Autun, et elle exerce toujours son charme dans sa ville natale.

Certains le savent peut-être, mais c’est en toute discrétion qu’Eve a quitté le musée le 11 janvier dernier. Cette opération, très délicate, a été réalisée par des professionnels du transport d’œuvres d’art, en présence de la conservatrice du musée Rolin, Mme Maurice-Chabard, et de la responsable de restauration.
De nombreuses sources d'inquiétude ont mené le musée Rolin à envisager la restauration d'Eve. En premier lieu, les deux blocs qui, à l'origine, n'en formaient qu'un ! En effet, le linteau était formé d'un seul et même bloc, il s'agit donc ici d'une cassure qui sépare Eve en deux... Cependant, la présence de la main du Diable à droite, permet de positionner les personnages : le Diable à droite donc, et Adam à gauche d'Eve.
Une altération de la surface a également été constatée, or, nous savons qu'en 1944 un moulage d'Eve, encore visible aujourd'hui au musée des Monuments Français, a été réalisé, non sans effets sur le relief d'origine : des traces d'outils, mais aussi de plusieurs nettoyages, réalisés avant et après le moulage, ont endommagé l'épiderme de la pièce. Ce n'est malheureusement pas tout, au dos, le layage est apparent, témoignant de la réutilisation des blocs comme parement. De plus, les pieds d'Eve ont disparu et sa main gauche a été mal goujonnée.
Enfin, un élément mystérieux apparaît : une couche de peinture sombre intrigue les chercheurs. Une étude préalable avec nettoyage par micro-abrasion a révélé une Eve couverte de peinture noire ! De quand date cette peinture ?

Les premières conclusions du Laboratoire en exclusivité !


 
La mystérieuse couche picturale trouvée sur Eve a été soigneusement étudiée, les sources ont été recoupées et les recherches ont mené les chercheurs à comparer ces traces avec d’autres présentes sur le tympan du Jugement Dernier de  la cathédrale Saint-Lazare d’Autun : celle-ci est en fait un badigeon, couleur ocre jaune à l’origine, datant de la seconde moitié du XVIIe siècle ou du début XVIIIe siècle. Le badigeon aurait été passé sur les reliefs pour leur faire retrouver une certaine homogénéité, suite à un encrassement naturel de la pierre. Les chercheurs ont ainsi retrouvé la présence de ce même badigeon sur le grand portail du Jugement Dernier de la cathédrale. La peinture a ensuite viré au noir très dense et défiguré la sculpture. La réaction du Chapitre Cathédrale, qui opte pour un décor néo-classique en 1765, s’avère donc en partie expliquée…

Le Diable retrouvé ! ! !


Nous avons retrouvé la tête du Diable ! Et il n’était pas très loin... En effet, conservé dans les collections du musée Rolin depuis le XIXe siècle, le rapprochement entre cette tête et celle d’autres diables et démons parmi les sculptures de la cathédrale avait déjà été faite. Aujourd’hui les preuves sont formelles : il s’agit du même type de calcaire que celui utilisé pour Eve, et surtout, au revers, les mêmes traces de layage et d’épure, témoignant de l’utilisation des mêmes outils pour les deux reliefs… La tête subissant une attaque de sels, elle aussi devra passer entre les mains des restaurateurs. Après le diable nous pouvons ainsi espérer retrouver, un jour qui sait, Adam ?
 
                                                                                        http://fr.ulule.com/eve-autun/news/


Séance de MPS.Techniques d'Analyse


Comment analyser un pigment ?

Objectifs:

-Extraire et exploiter des informations sur différentes techniques d'analyse comme le microscope électronique à balayage et la  spectroscopie IR (Détermination des  groupes caractéristiques à l’aide de table de données).

 
*Situation-problème :

La tentation d'Eve a quitté le musée le 11 janvier dernier. De nombreuses sources d'inquiétude ont mené le musée Rolin à envisager sa restauration.
Une couche de peinture sombre  a intrigué les chercheurs. Une étude préalable avec nettoyage par micro-abrasion a révélé une Eve couverte de peinture noire ! De quand date cette peinture ?
La mystérieuse couche picturale trouvée sur Eve a été soigneusement étudiée, les sources ont été recoupées et les recherches ont mené les chercheurs à comparer ces traces avec d’autres présentes sur le tympan du Jugement Dernier de  la cathédrale Saint-Lazare d’Autun : celle-ci est en fait un badigeon, couleur ocre jaune à l’origine, datant de la seconde moitié du XVIIe siècle ou du début XVIIIe siècle. Le badigeon aurait été passé sur les reliefs pour leur faire retrouver une certaine homogénéité, suite à un encrassement naturel de la pierre. Les chercheurs ont ainsi retrouvé la présence de ce même badigeon sur le grand portail du Jugement Dernier de la cathédrale. La peinture a ensuite viré au noir très dense et défiguré la sculpture.
Mais comment le laboratoire de restauration du Louvre a-t-il abouti à ces conclusions ?Quelles techniques a-t-il utilisé ?


*Document N°1 :Principe du microscope électronique à balayage.

Vidéo CEA : https://www.youtube.com/watch?v=2w4q4-ltW7E

 

*Document N°2  : Quel est le principe de la spectroscopie infrarouge ?

La spectroscopie infrarouge (IR) permet d’identifier des matières organiques, mais aussi bon nombre de matières inorganiques, comme certains colorants ou pigments. Même si comme d’autres analyses physico-chimiques dites destructives, elle nécessite des prélèvements de matière, cette technique présente un grand avantage, car la quantité de l’échantillon qui doit-être prélever est extrêmement faible : les micro-prélèvements se pratiquent à l’aide d’une aiguille dans des endroits discrets. En spectroscopie infrarouge, les radiations qui traversent l’échantillon à analyser appartiennent au domaine de l’infrarouge. Quand une lumière IR traverse un échantillon (solide, liquide ou gazeux), certaines liaisons absorbent de l’énergie pour changer de fréquence de vibration, faisant apparaître des bandes dans le spectre.

 


·           Un spectre Infrarouge fait apparaître en abscisse le nombre d’onde s (cm-1) :

                    s en cm-1 et l en cm                                      

 

·         Un spectre Infrarouge fait apparaître en ordonnée la transmittance  (exprimée en %)

 

Une transmittance, de 100% signifie qu’il n’y a pas d’absorption ; de ce fait les bandes d’absorption d’un spectre IR pointent vers le bas.

*Document N° 3.Groupes caractéristiques.

On appelle groupe caractéristique (ou groupe fonctionnel) un groupement d’atomes qui donne une propriété particulière à une molécule. On parle de fonction (organique) pour désigner cette propriété. La fonction permet de classer les molécules en familles : les alcools, les amines, etc.

Lors d’une spectroscopie IR, une liaison chimique impliquée dans un groupement caractéristique présente un nombre d’onde d’absorption déterminé. En conséquence, un spectre IR d’une molécule permet de déterminer ses liaisons chimiques, mais aussi d’identifier les groupes caractéristiques. Le tableau ci-dessous propose de référencer quelques groupes caractéristiques, en précisant le nombre d’onde d’absorption pour les liaisons concernées.



 
*Document N°4 : Vidéo spectroscopie IR.

https://www.youtube.com/watch?v=2-n7jEn-LJ0

Applications :

 






   

*Application N°1 : Quel est l’intérêt de la spectroscopie infrarouge  ?



Des analyses spectroscopiques infrarouges permettent de connaître la nature des pigments et d’en vérifier la compatibilité avec la période historique présumée. Ainsi, le bleu foncé utilisé par les peintres de la renaissance était obtenu à partir de lapis-lazuli broyé d’origine naturelle. Le bleu de Prusse est, quant à lui, un pigment bleu foncé découvert plus récemment et qui a pour formule brute Fe4[Fe(CN)6]3. Il contient l’ion hexacyanoferrate (II), [Fe(CN)6]4- .

 

Questions :
1.      Le document 2 fait référence aux composés organiques et inorganiques. Quelle est la différence entre ces deux familles de composés.
2.      Les radiations qui traversent l’échantillon à analyser appartiennent au domaine de l’infrarouge. Rappeler le domaine de longueurs d’onde des infrarouges.
Voici le spectre IR d’un échantillon de peinture :
3.   En observant la formule de l’ion hexacyanoferrate (II) , citer les groupes d’atomes susceptibles de donner une bande d’absorption caractéristique en spectroscopie infrarouge.
4.Ce tableau a-t-il pu être effectivement peint à la Renaissance ?




 

*Application N°2 :. Application à l’étude du liant des portraits du Fayoum .


Par comparaison avec les spectres d’absorption infrarouge de substances de référence, il est possible d’identifier une substance inconnue. Cette technique est notamment utilisée pour déterminer la composition de liants, matériaux constitutifs des œuvres, provenant d’anciennes restaurations. Les portraits du Fayoum sont des représentations funéraires égyptiennes d’époque romaine (entre le I er et le IVème siècle après Jésus Christ) peints avec un liant que l’on suppose être à base de cire d’abeille. Ces représentations étaient peintes sur panneaux de bois maintenus sur la momie par des bandelettes de lin ou peintes directement sur le linceul de lin enveloppant la momie.

 Le spectre infrarouge de ce liant est réalisé et l’on obtient le spectre ci-dessous.

5. Que dire de ce spectre comparé au spectre de la cire d’abeille ?


 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
*Application N° 3 : Autour de l'indigo.
 
6.Rechercher la formule semi-développée de l'indigo.
Un colorant bleu a été analysé en spectroscopie IR. Peut-il s'agir de l'indigo ?

Autun infos.22 septembre 2016

  Elle était depuis plusieurs mois au centre de toutes les attentions, loin de sa terre autunoise qu’elle avait quitté l’hiver dernier pour aller se refaire une beauté, avant de vivre une des plus belles expériences de sa longue existence, et de s’exposer pendant plusieurs mois aux yeux des touristes du monde entier, dans le plus grand musée du Monde !
« Eve d’Autun », joliment surnommée la « Joconde de pierre », est un chef-d’œuvre de l’art roman qui provient de l’ancien portail latéral la cathédrale Saint-Lazare d’Autun. L'œuvre, datant du 1er quart du XIIème siècle et classée Monument Historique en 1935, évoque la tentation d’Eve. Son aspect monumental, jouant sur les reliefs pour traduire la troisième dimension, la végétation sinueuse et l'étonnant visage perdu dans une douce rêverie, rendent cette sculpture majeure particulièrement fascinante.

Restaurée grâce au financement participatif


Au printemps, une large campagne de financement participatif avait permis au grand public de contribuer à financer sa restauration, à laquelle ont également contribué les membres de la Société Eduenne. Si cette restauration fut longue, minutieuse, et riche en enseignements, elle fût chapeautée par un comité scientifique aguerri, dans les ateliers du centre de recherche et de restauration des Musées de France à Paris.
Ce mardi 20 septembre 2016, on lisait beaucoup de fierté et d’émotion sur les visages lors du lancement officiel l’exposition temporaire d’Eve au Louvre par Sophie Jugie, Directrice du Département des Sculptures du Musée du Louvre et Pierre-Yves Le Pogam, conservateur en chef, auxquels s’étaient joints notamment Rémy Rebeyrotte, Maire d’Autun, Josette Joyeux , adjointe à la culture et Brigitte Maurice-Chabard, conservatrice en chef du Musée Rolin.
Le Musée du Louvre avait anticipé ce lancement en publiant, dès la semaine dernière, plusieurs publications sur les réseaux sociaux, via ses comptes Fabebook, Twitter et Instagram. Quand on sait qu’a elle seule, la page Facebook du Musée du Louvre compte plus de 2 300 000« likes », on imagine rapidement l’emballement suscité ! Le moins que l’on puisse dire, c’est que le séjour d’Eve dans la capitale ne sera pas passé inaperçu…


Mais que les Autunois se rassurent !


Eve retrouvera sa ville de coeur en tout début début d’année 2017. Elle sera d’ailleurs la figure de proue de la troisième édition des Rendez-vous du Louvre, sur le thème d’Eve ou la folle tentation », organisés au Musée Rolin d’Autun du 22 juin au 25 octobre 2017.
En attendant, n’hésitez pas à lui rendre une petite visite ! Eve est installée dans l’aile Richelieu, salle n°2, aux côté d’autres sculptures bourguignonnes, jusqu’au 23 janvier 2017.


 Eve s'expose au Louvre :
 





 
 
Jeudi 15 décembre : La tentation d'Eve au Louvre-rencontre avec les restaurateurs du laboratoire c2rmf


*Après le repas de midi:  direction dans un premier temps vers le laboratoire c2rmf où nous avons été accueillis par Alexandra Gérard, chef de la filière sculpture.
Elle nous a expliqué que le laboratoire c2rmf travaille avec tous les musées nationaux ou territoriaux comme le musée Rolin.
Au sein de la filière sculpture, il y a 2 conservateurs.
Le rôle du laboratoire est d'aider les musées à restaurer des œuvres.
*Ensuite intervention de Jennifer Vatelot, restauratrice du patrimoine qui a travaillé sur Eve.
Elle est restauratrice indépendante comme 95 % des restaurateurs. Il y a une seule fonctionnaire au c2rmf. ( une formation en 5 ans).
En avril/mai 2015, elle est venue à Autun pour faire un cahier des charges .
Des prélèvements ont été effectués par des ingénieurs du c2rmf. Eve avait un aspect noir qui a fait poser de nombreuses questions :
Etait-ce une couche de polychromie ou une croute formée au cours du temps?
Les prélèvements ont été étudiés au microscope optique puis au MEB qui fournit une image en noir et blanc.
On a pu ainsi trouver de la terre, du sulfate de calcium et du sulfate de baryum, qui s' il est utilisé en pigment ne se rencontre pas avant le 19e siècle.
Le sulfate de baryum a en fait été utilisé pour réaliser un badigeon mais  pas  comme pigment. Il a été appliqué par l'homme volontairement et ne constitue pas un encrassement.
Question suivante: peut-on enlever cette couche? Est-ce qu'il y avait de la polychromie sous jacente ?
La réponse a été non. On a pu prouver avec des prélèvements effectués sur le portail central qu'il s'agissait du même badigeon. Le badigeon a été mis après 1766.
Mme Chabard a pris ensuite la parole pour rappeler l'histoire d'Eve. En 1766,  on a décidé de rénover la cathédrale :le portail central a été cassé, les pierres vendues pour construire des maisons; En 1866, a été retrouvé Eve dans un mur d'une pharmacie d'Autun.
On faisait bruler autrefois du gypse pour fabriquer du plâtre devant la cathédrale ce qui a engendré la noirceur du badigeon.
Jennifer nous a ensuite présenté la tête du diable rénovée. Cette tête est arrivée dans les collections du musée Rolin au 19 e siècle. Elle a été restaurée au laboratoire c2rmf et la classe SP a été la première à admirer cette restauration. Quand elle a été retrouvée, elle était toute noire, attaquée par les sels. elle a été trempée dans plusieurs bains pour les éliminer .

Pour en revenir à Eve le badigeon a été enlevé par le laser pour épargner la surface de la pierre. Ce travail a pris 10 jours.
Une radiographie de la main a été effectuée : on a découvert 2 goujons qui permettent de la maintenir. Cette main a été en effet cassée vers 1920 ( sur une photo de l'époque cette main n'apparait plus)
Le cout de la restauration a été environ de 20000 euros sans compter les analyses réalisées gratuitement par le laboratoire c2rmf.
Après 1H15 passées dans le laboratoire, direction le Louvre pour admirer Eve, toujours accompagnés de Jennifer VATELOT. Puis à la demande des élèves les grands classiques : victoire de Samothrace, la Joconde, Les noces de Cana, le sacre de napoléon, le radeau de la méduse etc....puis retour vers le bus qui était au pied de la grande roue et retour par les Champs Elysées pour admirer les illuminations de Noel.





AUTUN Infos 28/02/2017: Eve de retour au Musée Rolin après sa restauration





  Si le Louvre à ses dames avec la Joconde, la Victoire de Samothrace ou encore la Vénus de Milo, le Musée Rolin a également les siennes. Et l’Eve, issue du portail latéral de la Cathédrale Saint-Lazare, en est la plus belle représentante.
Absente depuis plusieurs mois de sa salle, pour cause de restauration puis d’exposition au Louvre, la Joconde de Pierre a socle dans l’Hôtel de Rolin. Ce qui constitue un événement. Un retour salué ce lundi soir. L’occasion pour Brigitte Maurice-Chabard, conservatrice-en-chef du Musée Rolin, de dévoiler quelques éléments et de la restauration du chef d’oeuvre, mais également quelques mystères révélés par cette dernière. « Nous avons mené une restauration progressive. A chaque étape, le conseil scientifique s’est réuni. Nous avons avancé pas à pas. L’objectif était de comprendre l’histoire de cette oeuvre », assure Brigitte Maurice-Chabard.

Grenade et badigeon


Eve est partagée par une cassure, née de la destruction du linteau dont elle faisait parti. « Nous avons pris la décision de ne pas réunir les deux blocs et de garder ce jour. De tout façon, nous n’aurons pas pu le faire », indique Brigitte Maurice Chabard. Par contre, la pierre sur laquelle a été sculptée a tété nettoyée rendant à Eve une blancheur immaculée. « Au cours de cette restauration, nous avons pu constater qu’Eve avait été recouverte d’un badigeon d’ocre jaune. Et malgré les analyses, nous n’avons pas pu déterminer la période », indique la conservatrice du Musée Rolin.
Par ailleurs, cette restauration a donc permis de confirmer quelques hypothèse, tel que la nature du fruit que tend le diable à Eve. Et contrairement à l’idée qui vue que ce soit une pomme, il s’agit en réalité d’un grenade. Et la symbolique de cette grenade sera décliner lors de la grande exposition proposé du 23 juin au 15 octobre prochain, baptisé « Eve ou la folle tentation ». Une exposition qui bénéficie, grâce au partenariat avec le Louvre, d’une reconnaissance nationale.
Ce lundi soir, Brigitte Maurice-Chabard et Remy Rebeyrotte ont tenu à saluer les généreux donateurs, mécènes et autres particulier qui ont permis, notamment par une opération de crowdfounding, la restauration de cet élément majeur du Grand Rolin.
Bastien MIGAULT
 Nuit des musées 2017

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire